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ème Mosquera -
1er
NIBALI - 3 ème
Velits
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Infos après la fin
de la Vuelta |
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mardi
21 septembre
VUELTA 2010
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Joaquin
Rodriguez
Lundi
20 septembre
Devenu nouveau numéro un au classement mondial
après sa 4 ème place au Tour d'Espagne,
en délogeant Alberto Contador, a renoncé
à sa sélection pour le Championnat du
monde à Geelong (Australie), le 3 octobre. Le
Catalan a fait part de sa saturation au lendemain de
la Vuelta qu'il a terminée à la quatrième
place. "J'ai accumulé trop de fatigue, physiquement
et mentalement, a expliqué Rodriguez. Je dois
être honnête par rapport à moi-même
et à mes coéquipiers". Pour la course
en ligne, Rodriguez laisse sa place à Ruben Plaza,
lequel est remplacé pour le contre-la-montre
par Ivan Gutierrez.
Vincenzo Nibali
Lundi
20 septembre
Le coureur de la Liquigas a remporté à
25 ans son premier grand tour, la Vuelta, résistant
jusqu'au bout aux attaques des Espagnols.
Le sicilien était déjà un grand
espoir du cyclisme italien avant sa 3ème place
au Giro 2010 alors qu'il était venu en remplacement
de Pellizotti et surtout en lieutenant d'Ivan Basso.
"C'est une victoire importante qui me fera entrer
dans la catégorie des grands coureurs, mon rêve
depuis tout jeune", avait confiéé
Nibali la veille. "C'est quelque chose de très
important, après tant d'années, de ramener
un maillot rouge en Italie, d'autant que les Espagnols
ont été très forts, du début
à la fin", avait-il ajouté.
Vincenzo Nibali devient le premier Italien depuis Marco
Giovannetti en 1990 à gagner le Tour d'Espagne
et succède au palmarès aux Espagnols Alejandro
Valverde (2009) et Alberto Contador (2008).
Tyler Farrar
Lundi
20 septembre
La dernière étape de la 65e édition
a été remportée dans le centre
de la capitale espagnole par l'Américain Tyler
Farrar (Garmin), qui a privé le Britannique Mark
Cavendish d'un quatrième succès. "C'est
très important pour moi d'avoir obtenu deux succès
d'étape sur la Vuelta, surtout celle-ci à
Madrid", s'est félicité Farrar.
Sevilla
Mardi
21 septembre
Oscar Sevilla s'est déclaré "innocent
et frustré" après la suspension provisoire
prononcée à son encontre par l'Union cycliste
internationale (UCI), pour un contrôle antidopage
positif le 15 août dernier lors du Tour de Colombie.
"J'attends la notification officielle de la Fédération
espagnole de cyclisme, après quoi j'étudierai
l'affaire avec mes avocats, a déclaré
Sevilla au quotidien colombien El Tiempo. Je suis innocent
et je ressens de la frustration et de la rage."
Jeudi dernier, l'UCI annonçait que le coureur,
bientôt âgé de 34 ans, avait été
contrôlé positif (contrôle urinaire)
à l'HES (Hydroxyethyl starch), une substance
fluidifiant le sang. Ce substitut de plasma sanguin
( expanseur de plasma sanguin) peut masquer la prise
d'EPO en faisant baisser l'hématocrite.
Varihes (HES 450/0,7) 6% est un substitut du plasma
contenant 6% d'amidon hydroxyéthyle en solution
de chlorure de sodium hémo-isotonique.
L'amidon hydroxyéthyle est un colloïde synthétique
exogène. Le polysaccharide semblable au glycogène
est obtenu à partir d'amidon de maïs céroïde
par hydrolyse partielle et hydroxyéthylation
consécutive de l'amylopectine.
Grâce à la stabilisation hémodynamique
relativement longue (6 heures minimum), ainsi qu'aux
propriétés rhéologiques favorables
(abaissement de la viscosité sanguine et de l'hématocrite),
Varihes (HES 450/0,7) 6% convient au rétablissement
du volume sanguin, en particulier lors de situations
d'urgence qui requièrent un effet prolongé.
Il n'offre cependant pas de vraie substitution des protéines
perdues avec le sang ou le plasma.
L'administration de Varihes (HES 450/0,7) 6% n'a aucune
influence sur la détermination du groupe sanguin.
Mosquera
Mardi
21 septembre
Mosquera courra chez Vacansoleil la saison prochaine.
.A bientôt 35 ans, le coureur galicien vient de
donner un nouveau souffle à sa carrière.
Récent deuxième du Tour d'Espagne, derrière
Vincenzo Nibali, il s'est officiellement engagé
ce mardi avec Vacansoleil pour les deux prochaines saisons.
L'Espagnol quitte donc Xacobeo-Galicia, équipe
pour laquelle il court depuis quatre ans, pour rejoindre
l'Italien Riccardo Ricco et le Belge Stijn Devolder,
autres gros transferts de l'été au sein
de la formation néerlandaise qui vise une licence
ProTour pour 2011.
" Je voulais rejoindre une grande équipe
où tout le monde a sa chance. Vacansoleil a impressionné
sur la Vuelta 2009 et sur toutes les courses sur le
sol espagnol. Je n'ai donc pas hésité
longtemps avant de signer", a déclaré
Mosquera, des propos rapportés par Cyclingnews.
De son côté, le directeur sportif Hilaire
Van Der Schueren estime que l'arrivée de l'Espagnol
donnera à son équipe "un grand rôle
à jouer dans les principales courses à
étapes": "Avec lui, notre participation
à la Vuelta 2011 devrait être quasiment
assurée, même si nous n'avons pas le statut
ProTour la saison prochaine."
Mosquera se trouve désormais devant un challenge
de taille: sortir son épingle du jeu dans les
principales courses du calendrier ProTour. Or, le Galicien
a toujours couru pour des équipes espagnoles
et s'est imposé uniquement sur la péninsule
ibérique (Klasika Primavera en 2002 et une étape
du Tour de Burgos en 2009 notamment). "Je veux
obtenir des résultats et partager mon expérience
avec les jeunes coureurs. Et même si les courses
en Espagne sont importantes pour moi, je veux voir où
sont mes limites dans les autres épreuves européennes",
a-t-il expliqué.
Transferts
Mardi
21 septembre
Carlos Sastre et Denis Menchov rejoindront l'équipe
Geox, anciennement Footon-Servetto.
Denis Menchov, troisième du dernier Tour de France,
quitte la Rabobank pour cette formation italienne qui
se renforce donc considérablement. Il était
convoité par la Katusha et Astana, mais c'est
la Geox qui a finalement eu ses faveurs.
Alberto Contador, on le sait, est désormais chez
Saxo Bank.
Mosquera sera Vacansoleil, il a signé pour 2
ans. Il sear avec Riccardo Ricco
Roman Kreuziger a opté pour Astana.
Championnats du monde : Pour quels coureurs
?
Mercredi 22 septembre
Ni Schleck, ni Contador, ni Rodriguez, ni Basso y seront
. Tous des coureurs de grands tours!... les temps changent.
Seul Cadel Evans vainqueur sortant émerge du
tableau des vainqueurs en sa qualité de coureurs
de grands tours, aucun de ceux qui ont obtenu le maillot
arc en ciel depuis bien longtemps, n'en n'était
un. Si bien que l'épreuve des championnats du
monde est devenue en quelque sorte une classique, certes
l'une des plus importantes, mais une course d'un jour
pour coureurs d'un jour! A l'époque les coureurs
qui remportaient le Tour et les championnats du monde
étaient souvent les mêmes ou tout au moins
aux premières loges, ce n'est plus le cas de
nos jours. Cela fait plusieurs décennies qu'on
ne pense plus que le porteur du maillot arc en ciel,
le champion du monde sur route est le meilleur sur la
route.
La fragmentation du monde cycliste par spécialisations
en est la principale raison !
Il y aurait sans doute à réfléchir
sur l'opportunitéd'une autre formule, mais on
le sait, la pression médiatique, les calendriers
chargés transforment le coureur cycliste en homme
de spectacle qui ne peut pas tenir sur tous les tableaux
!
Alors ... comment faire !
«La saison est longue, physiquement et mentalement.
Ce sont des choses qui pèsent sur un homme»,
expliquait David Zabriskie en 2009. L'aspect mental,
parfois oublié, joue ici un rôle déterminant.
Une fois l'adrénaline du Tour de France retombée,
l'esprit et le corps relâchés, il est difficile
de se projeter sur un nouvel objectif qui arrive après
huit mois de compétition pour la plupart des
coureurs. «Etre prêt pour les Championnats
du Monde requiert un effort majeur, sans mentionner
le fait que les coureurs qui ont disputé la Vuelta
viendront certainement avec une meilleure condition»,
disait Contador en 2009, et pourtant il n'était
pas à Mendrisio. Le parcours de Melbourne cette
année justifie peut-être plus son absence,
même si le tracé semble trompeur.
Cela fait 23 ans qu'un vainqueur du Tour de France n'a
plus été champion du monde la même
année (Stephen Roche en 1987). Plus que la période
Miguel Indurain (2e du Mondial en 1993 et 1995), le
cyclisme actuel «paye» en cela l'héritage
des années Armstrong, marquées par l'écrasante
primauté du Tour de France. Lance Armstrong a
disputé son dernier Championnat du Monde en 1998,
un an après les préparations à
la Grande Boucle devenaient au régime "sans
classiques" pour les coureurs de grands tours.
Rappelons qu'en 1993, à Oslo il a été
le plus jeune champion du monde (22 ans).
Thoma
Voeckler annonce qu'avec les 100 jours de course qu'il
accuse en 2010, il doit décliner l'offre de représenter
la Frane à Geelong.
Mosquera, David Garcia > HES
Jeudi
30 septembre
Ezequiel
Mosquera, lors de son arrivée en vainqueur au
sommet de ce terrible Bola del Mundo au terme de la
20ème et avant dernière étape de
la Vuelta qu'il a terminé à la seconde
place
Positif à un contrôle antidopage sur la
Vuelta 2010, il a affirmé avoir "la conscience
super tranquille", selon des propos rapportés
par les médias espagnols. Mosquera, 34 ans, a
fait l'objet d'un contrôle antidopage positif,
de même que son compatriote et coéquipier
de la formation Xacobeo, David Garcia, selon l'Union
cycliste internationale (UCI). Le produit en cause est
le HES (Hydroxyéthylamidon), une substance fluidifiant
le sang. Ce substitut de plasma sanguin peut masquer
la prise d'EPO en faisant baisser l'hématocrite.
Mosquera a assuré qu'il "ignorait"
tout de ce produit avant l'annonce de l'UCI et souligné
que le HES n'était pas considéré
comme dopant et que son contrôle positif ne s'accompagnait
d'aucune sanction ni suspension.
Affaire Contador
Samedi
2 octobre
GEELONG
— Pat McQuaid, président de l'Union cycliste
internationale (UCI), a déclaré samedi
vouloir conclure "le plus vite possible" le
cas du vainqueur du Tour de France, l'Espagnol Alberto
Contador, dont un contrôle antidopage a donné
un résultat "anormal".
L'UCI, qui travaille en concertation avec l'Agence mondiale
antidopage (AMA), a annoncé jeudi dernier poursuivre
des investigations scientifiques afin de déterminer
si le cas (traces infimes de clenbutérol) devait
donner lieu à l'ouverture d'une procédure
disciplinaire.
"Je ne sais pas combien de temps ce processus va
prendre", a déclaré Pat McQuaid lors
d'un point de resse tenu à l'occasion des Championnats
du monde de cyclisme à Geelong (Australie). "Mais
il en va de l'intérêt de notre sport. Il
faut que le cas soit conclu le plus vite possible",
a estimé le président de l'UCI.
Pat McQuaid a ajouté qu'il allait en discuter
au plus tôt avec David Howman, directeur de l'AMA.
L'ouverture d'une procédure disciplinaire, qui
serait instruite par la fédération nationale
du coureur (Espagne), ouvrirait la voie à d'éventuelles
sanctions et une possible perte du Tour pour Contador.
Le Madrilène a expliqué la présence
de traces de clenbutérol dans ses analyses par
une contamination alimentaire.
Qu'est-ce
que le Clenbutérol?
Samedi
2 octobre
De
la même famille que le salbutamol que les asthmatiques
connaissent bien, le clenbutérol est un produit
vétérinaire qui aide les animaux à
respirer. A haute dose, les éleveurs se sont
aperçus qu'il permettait d'augmenter la masse
musculaire des animaux et donc la production de viande.
D'où son détournement d'abord par des
éleveurs peu scrupuleux, puis par des sportifs.
«Utilisés à des doses puissantes,
il a des vertus anabolisantes. Quand on fait un sport
endurant de longue durée, ce genre de produit
permet par exemple de ne pas perdre de poids musculaire,
de conserver un équilibre positif en terme de
protéine musculaire», détaille Gérard
Dine, hématologue et spécialiste du dopage.
L'ancienne championne d'athlétisme Kathryn Krabbe
(ex-RDA) a vu sa carrière tourner court dans
les années 1990 après un contrôle
positif au clenbutérol. Autant dire qu'avec cette
molécule découverte il y a 30 ans, on
est dans un dopage archaïque.
Dopage
Samedi
2 octobre
Quand
se mettra t-on dans le crâne que les cyclistes,
comme beaucoup d'autre sportifs, sont les "gladiateurs
des temps modernes".
Incriminer uniquement les cyclistes, non pas les coureurs
cyclistes par rapport aux autres sportifs (quoique...
il y aurait beaucoup à dire sur le sujet !!!)
mais les coureurs par rapport à l'ensemble des
sphères concernées: le public avant tout
> il veut du spectacle, qu'il tape ou non sur le
dopage, il reste un spectateur subjugué !!! ce
qui est exactement la même chose pour les médias,
nous y compris, car les médias ont en outre le
pouvoir d' exercer une puissante influence ... influence
aussi puissante qu'hypocrite ! Les droits TV, les retombées
de prestige qui atteignent les dimensions politiques,
les besoins de retrour sur investissements financiers
des partenaires privés, les enchères autour
des performances sportives, les dispositions des équipes
pour répondre à toutes ces attentes font
que cet ensemble de sphères n'est ni plus ni
moins que l'agencement participatif de tout le monde
à une grande épopée des temps modernes
remplaçant les guerres: du SHOW BIZ appliqué
au sport.
Nous sommes tous responsables du dopage. Quand on a
dit ça, on n'a rien dit ou presque! d'accord!
mais ça va tout de même mieux en le disant
et si à titre personnel cela peut aider à
se situer soi même en pleine conscience de ce
que tout cela représente, c'est déjà
un bon départ pour ne pas être dupe sur
l'ensemble des hypocrisies embarquées qui constituent
le navire !
Affaire Contador
Samedi
2 octobre
L’infiniment petit peut avoir d’infiniment
grandes conséquences. En effet, le laboratoire
de Cologne (Allemagne) a retrouvé dans les urines
d’Alberto Contador, 27 ans, lors d’une journée
de repos à Pau (Pyrénées-Atlantiques)
pendant le dernier Tour de France, une concentration
de « 50 picogrammes » de clenbutérol,
un produit dopant interdit.
Soit 0,000 000 000 05 g par millilitre ! Cela fait pourtant
l’effet d’une bombe.
Le cyclisme, déjà miné par des
affaires de dopage à répétition,
est touché au coeur. Son plus beau fleuron vient
flétrir la plus grande épreuve au monde,
le Tour de France, dont il est sorti vainqueur pour
la troisième fois en juillet. A coureur exceptionnel
affaire exceptionnelle : le cas Contador soulève
de nombreuses questions.
Qu’est-ce
que le clenbutérol ?
A l’heure où l’on parle de nouvelles
formes d’EPO, d’autotransfusions indétectables,
il est pour le moins étonnant de voir un coureur
du calibre de Contador épinglé avec un
« vieux » produit. Le clenbutérol
stimule la fonction pulmonaire et a des effets anabolisants
puissants (augmentation de la masse musculaire notamment).
Ce produit, détectable depuis 1992, a la particularité
de disparaître très vite des urines, trente-six
heures après une prise unique. C’est en
tout cas la vertu que lui trouvait le célèbre
soigneur Willy Voet qui racontait, dans son livre «
Massacre à la chaîne », en faire
grand usage avec ses coureurs à l’époque
de l’équipe Festina. Poussé dans
ses retranchements par Andy Schleck dans la première
partie du Tour 2010, Contador aurait pu jouer avec le
feu.
Pourquoi
parle-t-on d’un résultat anormal et non
d’un contrôle positif ?
Informé le 24 août, Contador a pris les
devants pour annoncer ce résultat « anormal
» confirmé par les deux échantillons
prélevés le 21 juillet. Suspendu à
titre provisoire par l’UCI, Contador n’est
pas déclaré « positif ». Pourtant,
dans les textes de l’UCI (Union cycliste internationale),
ce produit est interdit sans seuil minimal. Dans ce
cas, on parle d’un résultat « anormal
» car l’infime concentration de clenbutérol
détecté intrigue l’UCI. L’instance,
avec le concours de l’Agence mondiale antidopage
(AMA), a lancé « des investigations scientifiques
complémentaires ». Les conclusions tirées
doivent permettre de déterminer si Contador a
triché ou pas.
La
thèse de la contamination alimentaire est-elle
crédible ?
Contador dopé à l’insu de son plein
gré… L’argument, si souvent utilisé,
peut à première vue prêter à
sourire. L’entourage de l’Espagnol a toutefois
aussitôt avancé cette hypothèse
et lui-même prétend que l’UCI lui
aurait dit privilégier la piste de la contamination
alimentaire lors d’une réunion le 26 août.
En clair, le clenbutérol peut être utilisé
par des éleveurs peu scrupuleux pour faire grossir
leurs animaux et, en mangeant un bon steak pas de chance,
c’était durant le Tour de France , l’Espagnol
aurait été en quelque sorte intoxiqué…
CQFD. Cela expliquerait le faible taux retrouvé.
Un argument la « contamination involontaire »
déjà avancé avec succès
par le tennisman Richard Gasquet et son contrôle
positif à la cocaïne après un échange
de baiser ! L’investigation lancée par
l’UCI est censée lever le voile sur cette
question cruciale.
Que
va-t-il se passer maintenant ?
La direction du Tour de France a indiqué dès
hier attendre « la décision définitive
de l’UCI » avant de se prononcer sur le
cas Contador. Si celui-ci, au terme du processus engagé,
venait à être déclaré positif,
l’UCI engagerait alors une procédure disciplinaire
classique qui peut aboutir à la suspension plus
ou moins longue du coureur, voire à la perte
du Tour 2010 qui reviendrait à son dauphin Andy
Schleck. Mais on peut imaginer que les avocats de l’Espagnol
se lanceraient alors dans une longue échappée
juridique. De celles qui occupent, malheureusement,
trop souvent la chronique cycliste ces dernières
années.
LAURENT CHASTEAUX - 01.10.2010 Le parisien
Dopage et cyclisme espagnol
lundi
4 octobre
Regardons d'un peu plus près ce qui se passe
dans le cyclisme Espagnol
Le cyclisme, comme le foot, le basket et le tennis,
font briller le sport espagnol , c'est un fait ! l'Espagne
occupe la tête du classement mondial par nations.
Si l'on regarde avec une lentille grossissante le domaine
précis du cyclisme, on observe que depuis Indurain
et ses 5 victoires dans le Tour de France de 1991 à
1995, il y a eu 5 victoires espagnoles: 3 Contador -
1 Sastre - 1 Pereiro ( après le déclassement
de Floyd Landis). Depuis, il y a eu cette fameuse affaire
Puerto, qui provient bel et bien de l'Espagne et pour
laquelle la justice esapagnole a été très
complaisante avec ses nationaux, le cas Astarloa champion
du monde sans lendemain, première victime du
passeport biologique, celui d'Astarloza suspendu pour
dopage dans le Tour de France, les suspensions de plusieurs
autres coureurs espagnols moins connus, puis Valverde,
vainqueur de la vuelta 2009, de classiques, 1er au classement
UCI, suspendu pour dopage répété,
en partie par la ténacité du comité
olympique italien et au final, en dépit du soutien
des autorités espagnoles, par le
tribunal arbitral du sport: le TAS.
Et voilà maintenant que 3 cas de cracks tombent
dans le même temps: Contador, d'abord: une suspicion
qui n'en n'est pas vraiment une ( mais qui juridiquement
en a la valeur) , Oscar Sevilla ex vainqueur de la Vuelta,
Ezequiel Mosquera, et son coéquipier David Garcia,
tous trois pour la prise du même produit, l'HES,
considéré comme un masquant de l'EPO.
Le cyclisme espagnol est-il en crise de popularité,
malgré ses excellents résultats ? lorsqu'on
voit l'énorme affluence du public Espagnol, sur
certaines étapes de la Vuelta, comme à
la Bola Del Mundo, où à Xorret de cati,
on peut se le demander !!!
Pat McQuaid,Président de l'UCI s'est ému
de cette culture du dopage qui, selon les experts, a
touché jusqu'à récemment les différentes
catégories cyclistes en espagne, ce que les responsables
du cyclisme espagnol nient.
L'argent fait courir tout le monde, il est vrai que
les équipes espagnoles sont moins riches que
d'autres ! ceci explique sans doute en partie cela !
On en revient toujours à la même chose! |
Chronique
d'après vuelta |
Entretien
avec Pierre Cazaux |
par
Pierre Cazaux
(Fdjeux) |
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Pays basque
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