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Dario
Frigo, le jour de l'étape d'envalira, arrivant
second derrière Valverde, mais détaché
devant les favoris
les 4 échappés depuis le 4ème km.
les 4
Le peloton emmené par les Quickstep
les 4 devenus 3 se relèvent et attendent le peloton
Sandstod tente de sortir avec Martinez
Au chat et à la souris entre le peloton et les
deux de tête luttant 250m devant
Peloton compact
Peloton regroupé avant la bagarre
Premières bordures, vent latéral gauche
et bagarre pour se placer en tête avant le virage
à gauche et le retour du vent de face.
Bordures vent latéral droit
Attaque des US POSTALE, 7 coureurs de l'équipe
se placent en tête et forment une bordure depuis
la moitié de la route pour mettre dans le vent
les autres coureurs.
Les cassures se sont opérées par l'arrière
et dans le groupe de tête, résultat: 3 bordures
distinctes
Aitor Gonzalez, piégé dans le 3ème
groupe avec Frigo et Valverde
le groupe 3 revient sur le 2ème groupe.
L'US POSTALE rouel comme dans un contre la montre par
équipes aidée par quelques coureurs dont
santos Gonzalez, pour lui même et Lombardi
Heras prend les relais également
La Once participe à la bataille pour reléguer
des rivaux dangereux au général, comme Frigo,
Aitor Gonzalez et Valverde.
écart de 50" avec le groupe Frigo.
Unai Etxebarria sort seul 1 km avant l'arrivée.
Etxebarria repris, le sprint est lancé entre Petacchi
et Zabel.
Petacchi gagne l'étape de 10cm devant Zabel.
les deux rivaux du sprint à l'arrivée.
Petacchi vainqueur
Petacchi 3 ème victoire dans la vuelta 2003
La coupe pour la victoire d'étape.
Zabel conserve le maillot à pois
Nozal toujours en oro avant le contre la montre d'Albacete
Cardenas a perdu plus d'une minute au général
mais conserve le maillot des grimpeurs
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Dario
Frigo, un des vainqueurs possibles de cette VUELTA 2003
fête l'anniversaire de ses 30 ans aujourd'hui.
On sait qu'hier le coureur de la Fassa Bortolo a fait la
bonne opération du jour en reprenant plus d'une minute
à Beltran au classement général, qu'il
talonne désormais de très près puisqu'il
est à 2 secondes.
Beltran a été distancé dans le dernier
Alto, celui qui traversait les ruelles pavées de
Cuenca pour rejoindre le sommet nommé Alto del Castillo.
Dario frigo a bien failli remporter l'étape d'envalira,
dépassé par Valverde qui l'a surpris en surgissant
derrière lui.
Son palmarès de l'année est plutôt riche
:
il a gagné le Tour de la Communauté Valencienne
et la Semaine Catalane, des étapes sur Paris-Nice
et le Giro, le Championnat de Zurich, le titre italien du
contre-la-montre, le Tour de Romandie et Paris-Nice.
Perez a également fait une mauvaise affaire au général
aussi après avoir été retardé
par une chute devant lui, intervenu en fin de course. il
est tombé et s'est blessé au genou.
il a perdu 1' 02".
Au départ au jourd'hui, Perez parait aller bien,
mais il n'est sans doute pas en pleine possession de ses
moyens, pour emmener de gros braquets, notamment pour le
contre la montre de demain.
Aitor Gonzalez a paru revenir en forme, on peut penser que
le contre la montre de demain pourrait bien lui réussir.
Nozal aura une certaine pression sur lui demain.
Hier la moyenne a été très élevée:
un peu moins de 50km / h, la plus rapide ayant été
celle de Saragosse avec 50, 152km / h.
C'est fréquemment l'étape de Saragosse qui
est créditée des meilleures moyennes avec
celles de Cuenca et Albacete souvent très venteuses.
La vuelta 2003 a atteint la seconde meilleure moyenne de
son histoire.
Que nous réserve le match Petacchi - Zabel pour le
nombre de victoires d'étapes et le maillot à
pois sur le podium de Madrid ? l'étape d'aujourd'hui
va nous apporter une grande partie de la réponse.
Temps:
totalement ensoleillé, avec un magnifique ciel bleu
Vents:
faible ou très léger de Sud-est et Es sur l'ensemble de l'étape.
Le vent soufflera de face et latéralement du côté gauche pour
les coureurs dès le départ, mais deviendra latéral
droit et face dans les derniers 30 km.
Températures:
22ºC en montagne, et 27ºC dans la région la plus chaude de
la
dans les derniers 100 km.
Le départ
de l'étape sera donné à Cuenca, Patrie
de Luis Ocaña à une hauteur d'environ 1000 m.
168 coureurs sont au départ
Les coureurs ont mis un plateau de 54 au cas où le
vent peut être favorable au moins dans certains segments
du parcours.
L'itinéraire montre un tracé descendant presque
continuellement après la seule difficulté du
jour située en début d'étape : le "Puerto
de Tordiga" de 7,5km et qui commence à 8km du
départ. Il culmine à 1200m, pour un dénivelé
de 160 à 170m.
4 coureurs se sont échappés au 4ème kilomètre
de l'étape avant l'Alto du départ.
Ils ont maintenant 5 minutes d'avance. ils sont très
loin au classement général.
Zaballa
Lobato
Martin Perdiguero
Barroso
le vent est de face
La moyenne qui est plus basse qu'hier s'explique par la direction
du vent qui est plus de face que prévu et sans doute
aussi par le souhait des coureurs de lever le pied après
l'étape d'hier menée à un train d'enfer.
Aujourd'hui, la Fassa Bortolo voudra absolument prendre sa
revanche sur Zabel.
ils vont donc rouler dans les dernières dizaines de
km.
En sprint pur, Petacchi est sans doute plus fort que Zabel
actuellement, mais il est émoussé et récupère
moins bien que Zabel qui sait gérer les étapes
de montagne, de plus Zabel a moins besoin de la présence
de ses équipiers dans les tous derniers km pour savoir
se placer avant le sprint final.
Les 4 hommes de tête ont maintenant 5' 45" d'avance
sur le peloton.
Derrière, dans le peloton, les Fassa Bortolo roulent
avec les Quick step, les Once étant légèrement
en retrait, mais participent aussi à la chasse en prenant
également du vent, ce dont ils pourraient d'ailleurs
se dispenser, car c'est de la fatigue pour rien!
Sans doute veulent ils controler la tête de peloton.
L'écart descend à 4 ' 55" entre les 4 et
le peloton 88 kms avant l'arrivée.
Le vent devient plus latéral gauche, la réaction
du peloton ne tarde pas avec quelques vélléités
de bordure.
Les coureurs sont plus mélangés à l'avant,
mais le peloton roule à 78 kms de l'arrivée.
A Qintanar del Rey, qui marque la mi parcours l'écart
est de 2'46".
Le vent baisse et serait même presque favorable dans
cette portion du parcours.
Dans
les lignes droites, le peloton a parfois les 4 en point
de mire.
l'écart GPS est decendu à 2'02"
il redescend très vite et passe à 1' 38".
Les 4 vont se faire rejoindre. on est à un peu plus
de soixante kms de l'arrivée.
Les 4 se relèvent, le vent étant plutôt
de face, le peloton averti redevient plus compact, les Fassa
Bortolo reviennent en tête.
Que va faire le peloton regroupé ? Certainement maintenir
un rythme soutenu pour prévenir de nouvelles échappées
qui pourraient mettre en péril la mise sur orbite
de Petacchi dans le final par l'ensemble de son équipe.
2 coureurs sont sortis du peloton qui les tient en point
de mire 2 à 300m devant, dans une très longue
ligne droite.
José Luis Martinez, de la Paternina
Michael Sandstod, qui avait déjà hier été
combatif à plusieurs reprises et avait montré
le maillot de la CSC.
Ils sont repris, et de nouvelles velléités
d'attaque se produisent.
On est à 50 kms de l'arrivée. Le peloton est
étiré dans de longues lignes droites, on est
à la limite de petites cassures. On sent les coureurs
vigilants malgré le vent faible.
On est à plus de 50kmh, l' US Postale vient soudainement
en tête avec le vent relativement favorable
On se bat pour se placer en tête en essayant d'anticiper
avant que la route ne bifurque dans une nouvelle direction
de vent à Barrax, où le vent sera nettement
de face.
Petite cassure à l'arrière du peloton, 20m
d'écart entre le groupe à l'arrière
qui a formé un bordure.
la cassure est maintenant de 100m.
26 secondes entre le premier groupe et le second, très
important en taille, suivi lui aussi de petits groupes derrière.
Le groupe de tête est mené par l'US Postale
avec le vent favorable.
L'équipe prépare quelquechose !!
l'US postale protège ses équipiers du vent
non les autres coureurs en empruntant que la moitié
de la chaussée pour former une bordure réduite
au nombre de coureurs de l'équipe en tête.
Il est vraisemblable que les coureurs qui prennent trop
de vent vont former une nouvelle bordure.
ça y est, nouvelle cassure dans le premier peloton:
Frigo est dans la 3 ème bordure avec Valverde à
26 " de la tête de course
Unai Osa est dans le 2ème groupe, avec garcia Acosta
...
Heras, Glez de Galdeano, Nozal, Beltran, Rasmussen, Mancebo,
Petacchi, Zabel, Santos Gonzalez, Sevilla, Perez, les sprinters
lombardi et fred rodriguez sont là dans le premier
groupe constitué de 25 coureurs environ, mais Tom
Boonene n'y est pas.
Hincapie en tête fait beaucoup de travail pour l'US
Postale en tête.
Au pointage de Barrax, on vire à gauche et le vent
redevient défavorable
le 2 ème groupe a 21" de retard
le 3ème groupe a 34 " de retard,
Frigo rattrape le 2ème groupe, avec Aitor Gonzalez
qui s'est fait piéger aussi, Valverde et les kelme
qui mènent la chasse.
40" d'écart entre le premier groupe et le groupe
Frigo, Aitor Gonzalez, Valverde, dans le vent 3/4 face et
de longues lignes droites.
L'écart GPS oscille de 36" à 37".
Une nouvelle fois NOZAL est dans le bon coup avec les ONCE
qui gèrent la course avec une excellente vision tatctique.
Au portique des 20km l'écart est de 40".
Aitor Gonzalez, Valverde, Frigo, Cardenas, unai Osa, Scarponi,
ont été piégés dans le 2 ème
groupe.
Valverde prend les relais avec la Kelme.
A 15 km de l'arrivée l'écart est de 43".
le groupe de tête comprend 7 US postale sur 9
la Once 4 coureurs sur 8
dans le 2ème groupe, Aitor Gonzalez et Frigo n'ont
pas l'aide des Fassa Bortolo qui se sont tous fait piéger
à l'arrière.
Aux 12km l'écart est de 45". Le groupe de tête
a pris 7 " en 8 km contre le vent.
rasmussen seul avec un equipier roule aussi en tête.
Cette étape qui promettait d'être assez calme
si on savait être vigilant, fait en fait tout exploser.
Dans le second groupe, Les kelme demandent l'aide des autres
équipes, Aitor Gonzalez et frigo doivent rouler aussi
malgré la nécessité pour eux de tenter
de conserver assez d'énergie pour le contre la montre
de demain.
Aux 7 km l'écart est stabilisé à 46".
Dans les derniers km l'écart grandit et approche
la minute.
On arrive au dernier km, Unai Etxebarria sort du groupe
de tête et tente de maintenir un écart de 50
m avec les sprinters.
Dans la dernière ligne droite les sprinters passent
irrésistiblement Etxebarria.
Petacchi est en tête, Zabel dans la roue, Zabel remonte
à gauche, les deux la tête dans le guidon foncent
vers la ligne, Zabel remonte centimètre par cm, ça
ne suffit pas, les deux passent la ligne avec 10cm d'écart,
mais Petacchi remporte l'étape.
Cette fois-ci la différence a donc été
beaucoup moins nette, et on consate qu'effectivement petacchi
est un peu plus éprouvé que Zabel, qui conserve
le maillot à pois.
Le groupe des poursuivants Aitor Gonzalez, Frigo, (qui va
fêter son anniversaire à la grimace) , Valverde,
Unai Osa arrive avec 1'08" de retard.
Très bonne opération pour L'US POSTALE et
la ONCE.
Heras en particulier reprend 1 minute à des concurrents
sérieux pour le contre la montre de demain : Aitor
Gonzalez et Frigo en particulier.
Les ONCE sont toujours en position idéale, et décidément
NOZAL apparait de jour en jour comme un coureur de premier
plan.
l'US POSTALE a impressioné
aujourd'hui par sa clairvoyance.
Hincapie, Whyte et Rubiera de l'US postale ont accompli
un travail formidable pour Heras.
Le troisième groupe est arrivé avec plus de
10 minutes de retard, résultat du dégat fait
par la première bordure US postale.
Le classement
de l'étape:
1 - Petacchi
2 - Zabel
3 - Rodriguez fred
4 - Bertolini
5 - Schweda
6 - Vicioso
7 - Mancebo
8 - Barry
9 - Rasmussen
10 - Sevilla
Le général
1 - NOZAL
2 - GLEZ de GALDEANO à 1'48"
3 - BELTRAN à 3'28"
4 - HERAS à 3'40"
5 - MANCEBO à 4'04"
6 - RASMUSSEN à 4'14"
7- FRIGO à 5'06"
8 - VALVERDE à 5'09"
les points
1 - ZABEL 112
2 - PETACCHI 101
3 - VALVERDE 81
4 - NOZAL 66
5 - RASMUSSEN 63
Final
" é - pous - tou - flant" !
Qui dit que la Vuelta de cette année manque d'intérêt,
c'est tout le contraire: la course est vive, nerveuse, spontanée,
il n'y a pratiquement jamais de temps mort, les coureurs
doivent vraiment être vigilants et intelligents à
chaque instant.
Unipublic, l'organisateur est très attentif a crée
une course ingénieuse et bien rythmée, il
a mis en place un organigramme de course très original
en 2003, qui se prête à des scénarios
vivants tels qu'on a pu le voir dans la course passionnante
d'aujourd'hui.
On a reproché à cette Vuelta un certain attentisme
dans les Pyrénées, c'est vrai, mais que se
passe t-il donc de tellement mieux dans le Tour de France,
sinon qu'on laisse partir des coureurs avec une nette sensation
de répartition des victoires qui va au gré
de certains critères liés à son énorme
impact médiatique ! ...
On rencontre en fait bien moins ce phénomène
dans le Tour d'Espagne, car dans cette course les coureurs
doivent vraiment gagner pour de multiples raisons parmi
lesquelles on peut placer le montant des salaires qui ne
sont pas forcément mirobolants ...
Il s'ensuit une vraie course palpitante, qui plus est, dans
des paysages typiques souvent somptueux.
Bien des coureurs ne viennent pas à la Vuelta parce
qu'ils craignent plus cette course que les prétextes
qu'ils donnent pour ne pas y participer.
C'est une course qui est révélatrice.
On a qu'à voir ce que les français ont produit
dans cette course, il y en a bien peu qui s'y sont illustrés.
Elle sera selon nous de plus en plus prisée par les
connaisseurs, donc par le public , donc par les coureurs,
ceux qui ne craindront pas de s'y frotter.
On assiste dans cette course à des évènements
et péripéties que le Tour de France ne connait
pas, les épisodes " bordures" par exemple,
qui presque chaque année ont une incidence sérieuse
sur le classement final. Le rythme n'est pas le même
non plus, et tant d'autres choses qui caractérisent
les vueltas !
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