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Commentaires des étapes en temps réel - fins d'étapes et étapes décisives.

12 ème Etape

Cuenca - Albacete 160 km.

Parcours plat . S'il y a du vent, comme c'est souvent le cas dans cette zone, il peut se produire de grands écarts dans le peloton comme ce fut le cas en 1996 dans la même étape.

Il faudra faire très attention aux cassures dans le peloton, quelle que soit la direction du vent


FILM de l'ETAPE
Pensez à actualiser en permanence cette page : celle de l'étape du jour,
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Dario Frigo, le jour de l'étape d'envalira, arrivant second derrière Valverde, mais détaché devant les favoris


les 4 échappés depuis le 4ème km.

les 4

Le peloton emmené par les Quickstep

les 4 devenus 3 se relèvent et attendent le peloton

Sandstod tente de sortir avec Martinez

Au chat et à la souris entre le peloton et les deux de tête luttant 250m devant

Peloton compact

Peloton regroupé avant la bagarre
Premières bordures, vent latéral gauche et bagarre pour se placer en tête avant le virage à gauche et le retour du vent de face.

Bordures vent latéral droit
Attaque des US POSTALE, 7 coureurs de l'équipe se placent en tête et forment une bordure depuis la moitié de la route pour mettre dans le vent les autres coureurs.
Les cassures se sont opérées par l'arrière et dans le groupe de tête, résultat: 3 bordures distinctes

Aitor Gonzalez, piégé dans le 3ème groupe avec Frigo et Valverde
le groupe 3 revient sur le 2ème groupe.
L'US POSTALE rouel comme dans un contre la montre par équipes aidée par quelques coureurs dont santos Gonzalez, pour lui même et Lombardi

Heras prend les relais également

La Once participe à la bataille pour reléguer des rivaux dangereux au général, comme Frigo, Aitor Gonzalez et Valverde.

écart de 50" avec le groupe Frigo.

Unai Etxebarria sort seul 1 km avant l'arrivée.

Etxebarria repris, le sprint est lancé entre Petacchi et Zabel.

Petacchi gagne l'étape de 10cm devant Zabel.

les deux rivaux du sprint à l'arrivée.

Petacchi vainqueur

Petacchi 3 ème victoire dans la vuelta 2003

La coupe pour la victoire d'étape.

Zabel conserve le maillot à pois

Nozal toujours en oro avant le contre la montre d'Albacete

Cardenas a perdu plus d'une minute au général mais conserve le maillot des grimpeurs
 


Dario Frigo, un des vainqueurs possibles de cette VUELTA 2003 fête l'anniversaire de ses 30 ans aujourd'hui.

On sait qu'hier le coureur de la Fassa Bortolo a fait la bonne opération du jour en reprenant plus d'une minute à Beltran au classement général, qu'il talonne désormais de très près puisqu'il est à 2 secondes.
Beltran a été distancé dans le dernier Alto, celui qui traversait les ruelles pavées de Cuenca pour rejoindre le sommet nommé Alto del Castillo.

Dario frigo a bien failli remporter l'étape d'envalira, dépassé par Valverde qui l'a surpris en surgissant derrière lui.
Son palmarès de l'année est plutôt riche :
il a gagné le Tour de la Communauté Valencienne et la Semaine Catalane, des étapes sur Paris-Nice et le Giro, le Championnat de Zurich, le titre italien du contre-la-montre, le Tour de Romandie et Paris-Nice.

Perez a également fait une mauvaise affaire au général aussi après avoir été retardé par une chute devant lui, intervenu en fin de course. il est tombé et s'est blessé au genou.
il a perdu 1' 02".
Au départ au jourd'hui, Perez parait aller bien, mais il n'est sans doute pas en pleine possession de ses moyens, pour emmener de gros braquets, notamment pour le contre la montre de demain.

Aitor Gonzalez a paru revenir en forme, on peut penser que le contre la montre de demain pourrait bien lui réussir.
Nozal aura une certaine pression sur lui demain.

Hier la moyenne a été très élevée: un peu moins de 50km / h, la plus rapide ayant été celle de Saragosse avec 50, 152km / h.
C'est fréquemment l'étape de Saragosse qui est créditée des meilleures moyennes avec celles de Cuenca et Albacete souvent très venteuses.
La vuelta 2003 a atteint la seconde meilleure moyenne de son histoire.

Que nous réserve le match Petacchi - Zabel pour le nombre de victoires d'étapes et le maillot à pois sur le podium de Madrid ? l'étape d'aujourd'hui va nous apporter une grande partie de la réponse.


Temps:
totalement ensoleillé, avec un magnifique ciel bleu

Vents:
faible ou très léger de Sud-est et Es sur l'ensemble de l'étape.
Le vent soufflera de face et latéralement du côté gauche pour les coureurs dès le départ, mais deviendra latéral droit et face dans les derniers 30 km.

Températures:
22ºC en montagne, et 27ºC dans la région la plus chaude de la
dans les derniers 100 km.


Le départ de l'étape sera donné à Cuenca, Patrie de Luis Ocaña à une hauteur d'environ 1000 m.
168 coureurs sont au départ

Les coureurs ont mis un plateau de 54 au cas où le vent peut être favorable au moins dans certains segments du parcours.

L'itinéraire montre un tracé descendant presque continuellement après la seule difficulté du jour située en début d'étape : le "Puerto de Tordiga" de 7,5km et qui commence à 8km du départ. Il culmine à 1200m, pour un dénivelé de 160 à 170m.


4 coureurs se sont échappés au 4ème kilomètre de l'étape avant l'Alto du départ.

Ils ont maintenant 5 minutes d'avance. ils sont très loin au classement général.

Zaballa
Lobato
Martin Perdiguero
Barroso

le vent est de face
La moyenne qui est plus basse qu'hier s'explique par la direction du vent qui est plus de face que prévu et sans doute aussi par le souhait des coureurs de lever le pied après l'étape d'hier menée à un train d'enfer.


Aujourd'hui, la Fassa Bortolo voudra absolument prendre sa revanche sur Zabel.
ils vont donc rouler dans les dernières dizaines de km.

En sprint pur, Petacchi est sans doute plus fort que Zabel actuellement, mais il est émoussé et récupère moins bien que Zabel qui sait gérer les étapes de montagne, de plus Zabel a moins besoin de la présence de ses équipiers dans les tous derniers km pour savoir se placer avant le sprint final.

Les 4 hommes de tête ont maintenant 5' 45" d'avance sur le peloton.

Derrière, dans le peloton, les Fassa Bortolo roulent avec les Quick step, les Once étant légèrement en retrait, mais participent aussi à la chasse en prenant également du vent, ce dont ils pourraient d'ailleurs se dispenser, car c'est de la fatigue pour rien!
Sans doute veulent ils controler la tête de peloton.

L'écart descend à 4 ' 55" entre les 4 et le peloton 88 kms avant l'arrivée.

Le vent devient plus latéral gauche, la réaction du peloton ne tarde pas avec quelques vélléités de bordure.
Les coureurs sont plus mélangés à l'avant, mais le peloton roule à 78 kms de l'arrivée.

A Qintanar del Rey, qui marque la mi parcours l'écart est de 2'46".

Le vent baisse et serait même presque favorable dans cette portion du parcours.

Dans les lignes droites, le peloton a parfois les 4 en point de mire.
l'écart GPS est decendu à 2'02"

il redescend très vite et passe à 1' 38".
Les 4 vont se faire rejoindre. on est à un peu plus de soixante kms de l'arrivée.

Les 4 se relèvent, le vent étant plutôt de face, le peloton averti redevient plus compact, les Fassa Bortolo reviennent en tête.

Que va faire le peloton regroupé ? Certainement maintenir un rythme soutenu pour prévenir de nouvelles échappées qui pourraient mettre en péril la mise sur orbite de Petacchi dans le final par l'ensemble de son équipe.

2 coureurs sont sortis du peloton qui les tient en point de mire 2 à 300m devant, dans une très longue ligne droite.

José Luis Martinez, de la Paternina
Michael Sandstod, qui avait déjà hier été combatif à plusieurs reprises et avait montré le maillot de la CSC.

Ils sont repris, et de nouvelles velléités d'attaque se produisent.
On est à 50 kms de l'arrivée. Le peloton est étiré dans de longues lignes droites, on est à la limite de petites cassures. On sent les coureurs vigilants malgré le vent faible.

On est à plus de 50kmh, l' US Postale vient soudainement en tête avec le vent relativement favorable
On se bat pour se placer en tête en essayant d'anticiper avant que la route ne bifurque dans une nouvelle direction de vent à Barrax, où le vent sera nettement de face.

Petite cassure à l'arrière du peloton, 20m d'écart entre le groupe à l'arrière qui a formé un bordure.
la cassure est maintenant de 100m.

26 secondes entre le premier groupe et le second, très important en taille, suivi lui aussi de petits groupes derrière.

Le groupe de tête est mené par l'US Postale avec le vent favorable.
L'équipe prépare quelquechose !!

l'US postale protège ses équipiers du vent non les autres coureurs en empruntant que la moitié de la chaussée pour former une bordure réduite au nombre de coureurs de l'équipe en tête.

Il est vraisemblable que les coureurs qui prennent trop de vent vont former une nouvelle bordure.
ça y est, nouvelle cassure dans le premier peloton:
Frigo est dans la 3 ème bordure avec Valverde à 26 " de la tête de course

Unai Osa est dans le 2ème groupe, avec garcia Acosta ...

Heras, Glez de Galdeano, Nozal, Beltran, Rasmussen, Mancebo, Petacchi, Zabel, Santos Gonzalez, Sevilla, Perez, les sprinters lombardi et fred rodriguez sont là dans le premier groupe constitué de 25 coureurs environ, mais Tom Boonene n'y est pas.
Hincapie en tête fait beaucoup de travail pour l'US Postale en tête.

Au pointage de Barrax, on vire à gauche et le vent redevient défavorable
le 2 ème groupe a 21" de retard
le 3ème groupe a 34 " de retard,

Frigo rattrape le 2ème groupe, avec Aitor Gonzalez qui s'est fait piéger aussi, Valverde et les kelme qui mènent la chasse.

40" d'écart entre le premier groupe et le groupe Frigo, Aitor Gonzalez, Valverde, dans le vent 3/4 face et de longues lignes droites.
L'écart GPS oscille de 36" à 37".

Une nouvelle fois NOZAL est dans le bon coup avec les ONCE qui gèrent la course avec une excellente vision tatctique.

Au portique des 20km l'écart est de 40".

Aitor Gonzalez, Valverde, Frigo, Cardenas, unai Osa, Scarponi, ont été piégés dans le 2 ème groupe.
Valverde prend les relais avec la Kelme.

A 15 km de l'arrivée l'écart est de 43".
le groupe de tête comprend 7 US postale sur 9
la Once 4 coureurs sur 8

dans le 2ème groupe, Aitor Gonzalez et Frigo n'ont pas l'aide des Fassa Bortolo qui se sont tous fait piéger à l'arrière.

Aux 12km l'écart est de 45". Le groupe de tête a pris 7 " en 8 km contre le vent.
rasmussen seul avec un equipier roule aussi en tête.

Cette étape qui promettait d'être assez calme si on savait être vigilant, fait en fait tout exploser.

Dans le second groupe, Les kelme demandent l'aide des autres équipes, Aitor Gonzalez et frigo doivent rouler aussi malgré la nécessité pour eux de tenter de conserver assez d'énergie pour le contre la montre de demain.

Aux 7 km l'écart est stabilisé à 46".

Dans les derniers km l'écart grandit et approche la minute.

On arrive au dernier km, Unai Etxebarria sort du groupe de tête et tente de maintenir un écart de 50 m avec les sprinters.

Dans la dernière ligne droite les sprinters passent irrésistiblement Etxebarria.

Petacchi est en tête, Zabel dans la roue, Zabel remonte à gauche, les deux la tête dans le guidon foncent vers la ligne, Zabel remonte centimètre par cm, ça ne suffit pas, les deux passent la ligne avec 10cm d'écart, mais Petacchi remporte l'étape.

Cette fois-ci la différence a donc été beaucoup moins nette, et on consate qu'effectivement petacchi est un peu plus éprouvé que Zabel, qui conserve le maillot à pois.

Le groupe des poursuivants Aitor Gonzalez, Frigo, (qui va fêter son anniversaire à la grimace) , Valverde, Unai Osa arrive avec 1'08" de retard.

Très bonne opération pour L'US POSTALE et la ONCE.
Heras en particulier reprend 1 minute à des concurrents sérieux pour le contre la montre de demain : Aitor Gonzalez et Frigo en particulier.

Les ONCE sont toujours en position idéale, et décidément NOZAL apparait de jour en jour comme un coureur de premier plan.
l'US POSTALE a impressioné aujourd'hui par sa clairvoyance.
Hincapie, Whyte et Rubiera de l'US postale ont accompli un travail formidable pour Heras.

Le troisième groupe est arrivé avec plus de 10 minutes de retard, résultat du dégat fait par la première bordure US postale.


Le classement de l'étape:

1 - Petacchi
2 - Zabel
3 - Rodriguez fred
4 - Bertolini
5 - Schweda
6 - Vicioso
7 - Mancebo
8 - Barry
9 - Rasmussen
10 - Sevilla

Le général

1 - NOZAL
2 - GLEZ de GALDEANO à 1'48"
3 - BELTRAN à 3'28"
4 - HERAS à 3'40"
5 - MANCEBO à 4'04"
6 - RASMUSSEN à 4'14"
7- FRIGO à 5'06"
8 - VALVERDE à 5'09"

les points

1 - ZABEL 112
2 - PETACCHI 101
3 - VALVERDE 81
4 - NOZAL 66
5 - RASMUSSEN 63


Final " é - pous - tou - flant" !


Qui dit que la Vuelta de cette année manque d'intérêt, c'est tout le contraire: la course est vive, nerveuse, spontanée, il n'y a pratiquement jamais de temps mort, les coureurs doivent vraiment être vigilants et intelligents à chaque instant.

Unipublic, l'organisateur est très attentif a crée une course ingénieuse et bien rythmée, il a mis en place un organigramme de course très original en 2003, qui se prête à des scénarios vivants tels qu'on a pu le voir dans la course passionnante d'aujourd'hui.

On a reproché à cette Vuelta un certain attentisme dans les Pyrénées, c'est vrai, mais que se passe t-il donc de tellement mieux dans le Tour de France, sinon qu'on laisse partir des coureurs avec une nette sensation de répartition des victoires qui va au gré de certains critères liés à son énorme impact médiatique ! ...
On rencontre en fait bien moins ce phénomène dans le Tour d'Espagne, car dans cette course les coureurs doivent vraiment gagner pour de multiples raisons parmi lesquelles on peut placer le montant des salaires qui ne sont pas forcément mirobolants ...
Il s'ensuit une vraie course palpitante, qui plus est, dans des paysages typiques souvent somptueux.
Bien des coureurs ne viennent pas à la Vuelta parce qu'ils craignent plus cette course que les prétextes qu'ils donnent pour ne pas y participer.
C'est une course qui est révélatrice.
On a qu'à voir ce que les français ont produit dans cette course, il y en a bien peu qui s'y sont illustrés.
Elle sera selon nous de plus en plus prisée par les connaisseurs, donc par le public , donc par les coureurs, ceux qui ne craindront pas de s'y frotter.

On assiste dans cette course à des évènements et péripéties que le Tour de France ne connait pas, les épisodes " bordures" par exemple, qui presque chaque année ont une incidence sérieuse sur le classement final. Le rythme n'est pas le même non plus, et tant d'autres choses qui caractérisent les vueltas !

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