....	vélo idéal 2008 Ruegamer "Zen Uberlight" 2008 Scott "Addict" 2008

Tous complices: monde sportif, médical, médiatique et public Tout le monde l'a bien compris, la recherche de performances et d'exploit, la mise en scène médiatique, l'instinct grégaire du public, sur toile de fond où l'enjeu d'argent règne en maître puisque tout le monde y gagne, nous rend tous complice du dopage. Entre le public aveugle qui tire à boulets rouges sur le dopage, mais qui continue pourtant de s'extasier sur le Tour de France mesurant les efforts accomplis et compatissant sur les douleurs des coureurs et les médias qui enflamment les foules faisant feu de tous bois pour parvenir à garantir le spectacle, se situe l'épine dorsale du dopage à savoir la collusion inconsciente mais bien réelle entre le monde médical et le monde sportif, collusion qui n' a de cesse d'améliorer les perfomances humaines. Le monde médical et scientifique l'a bien compris et se nourrit de cet instinct typiquement occidental qui consisite à en vouloir toujours plus, en guise de moteur de civilisation de type occidental. Aujourd'hui, les points de repères du public et donc des moyens d'information sont totalement perturbés. La suspicion plane en permanence et atteint des sommets en 2008. Elle engendre un sentiment général d'hypocrisie qui active progressivement une sorte de schizophrénie dans le public: d'un côté il est habité par le désir de santé, de préservation de l'espèce, de valeurs morales - éthiques - écologiques, d'un autre côté il est irrépressiblement ébloui par le simple effet que produit le choc de la performance et qui lui fait perdre tout sens de la mesure et de la conscience. Il va bien falloir qu'on restaure davantage de franchise pour ne pas tomber dans les filets du doute permanent. Pour les coureurs, Il suffit de passer plusieurs mois à augmenter progressivement le nombre de globules rouges et d'arrêter quelques jours avant la compétition pour passer à travers les mailles du filet" précise le professeur Michel Audran. Lorsque les coureurs expérimentent de nouveaux produits encore indétectables, ils doivent faire attention non seulement à leur santé, car les effets secondaires ne sont pas encore bien connus et répertoriés e ten outre ils doivent de plus en plus connaitre les avancées scientifiques et médicales pour ne pas être attrapés. Tout ça ne va plus, tout va de travers, on est obligé de mettre carte sur table aux niveau médical et sportif. Le monde de la recherche médical et pharmaceutique avance sans scrupule ni hésitation sur la voie de la production de molécules sans cesse plus proches de molécules naturelles si proches de molécules humaines, qu'elles sont de plus en plus indétectables. Leurs intérêts financiers paraissent curieusement assez intimement liés avec la production de médicaments indétecatbles dans l'organisme. L' alibi royal étant bien entendu la santé de l'homme, l'augmentation de sa longévité de vie entre autres. Il y a en effet de quoi laisser penser au public fataliste que les avancées scientifiques plaçant le monde sportif comme cobaye expérimentateur représentent une voie possible, sans en être tout à fait sûr et finalement laissant les choses se faire sans avoir de moyens d'intervention.

La suggestion de veloideal.com pour enrayer l'hypocrisie entourant la prise de produits dopants dans les courses cyclistes. Veloideal suggère tout simplement de générer dans la saison cycliste ( voire dans d'autres domaines sportifs) une ou deux courses calquée l'une sur une classique fameuse ex: Paris Roubaix, Tour de Flandres ou autre classique et une autre épreuve calquée sur 3 jours d'étapes de montagne figurant dans le Tour de France de l'année en cours. Lors de ces deux courses, les coureurs pourront (ou pourraient) prendre tout ce qu'ils veulent en liaison étroite avec l'encadrement médicalo pharmaceutique ! Afin que le bénéfice de la disposition soit probant, ces courses doivent être isolées d'autres courses, car les effets dopants peuvent agir plus ou moins longuement. ( C'est là le principal problème en effet, car les moyens d'améliorer les performances sont désormais génétiques et le rôle des ARN semble devoir compromettre toutes possibilités prochaines de détection, y compris très chères.) En attendant cette échéance qui se rapproche à grands pas on peut imaginer que des détections sont encore possibles, mais il est vrai que des coureurs riches passeront au travers des mailles du filet ( comme c'est actuellement le cas) . Ces deux courses aussi médiatisées que les autres mais mieux payées que les courses sur lesquelles elles sont modélisées pourraient être nettement sponsorisées par des firmes pharmaceutiques. ( Rappelons que l'équipe de Cadel EVANS > SILENCE LOTTO est une émanation de OMEGA PHARMA, l'équipe ayant préféré rebaptiser l'équipe sous un autre nom !). En échange de ce passe droit accordé au lobbie médicalo pharmaco sportif, les laboratoires devraient fournir tous moyens de détection de leurs produits, sans quoi ils ne pourraient bénéficier d'une ATU ou d'une AMM délivrées par les pouvoirs publics selon nécessaires accords internationaux. ( D'autres pratiques médicales doivent il est vrai être soumise à des certifications ou interdictions et là on bute de nouveau, il est vrai sur le risque encouru par le Monde de ne pas disposer du véritable arsenal légal nécessaire). Les autres courses, Classiques et Grands Tours seraient courus dans un contexte de non dopage absolu, moins bien payées mais autant médiatisées qu'actuellement. En dehors des deux courses autorisant la prise de produits, toute prise de produits dopants non autorisés lors des courses habituelles (il reste à déterminer ce qui peut ou non être autorisé) par un coureur l'exposera immédiatement à une interdiction à vie de courir, y compris dans le domaine amateur. En ce qui concerne le dopage chez les amateurs, des controles inopinés doivent être mis en place, toute prise de produits dopants exposant le coureurs à une peine d'emprisonnement et interdiction de courir à vie. Chez les plus jeunes > interdiction à vie de courir. Les avantages de cette disposition seraient: 1 __ Instaurer un climat de netteté quant à la visibilité par le public et les médias vis à vis de l'association ou convergence d'intérêts des mondes médicaux et sportifs. 2 __ Permettre à tous: monde médical, sportifs, public, médias, d'évaluer en réalité les effets des produits conçus par la recherche scientifique sur les performances humaines afin d'avoir par la même occasion une traçabilité quant aux effets à long terme des mêmes produits. 3 __ Comparer les performances des coureurs lors de courses identiques. Certes les coureurs, les équipes peuvent tenter de brouiller les cartes, mais progressivement, l'on saura effectivement en comparant les vitesses moyennes, les performances limites des coureurs, en quoi et jusqu'à quel point les produits dopants entrent effectivement dans la perfomance sportive. 4 __ restaurer la confiance du public et un climat positif général aux quatre niveaux: public, sportif, médias et bien sûr médical. 5 __ Avec cette disposition, on pourra beaucoup d'autant plus facilement aboutir à un rejet profond et généralisé du dopage, qu'on aura isolé ses objectifs, ses effets et ses contraintes. La cerise sur le gateau, c'est qu'on aura les moyens de le faire, les laboratoires étant partie prenante dans la priorité d'une recherche de solutions réellement bénéfiques pour l'homme, sur le dopage. Le sport cycliste a ceci d'égalitaire que le public adore: ce ne sont pas les plus baraqués qui sont les meilleurs sur les grandes courses les plus populaires que sont les grands tours à étapes ! Dans cette lancée, replaçons ce sport porté excellentissime pour la santé au niveau qu'il mérite en restaurant une propreté exemplaire dans les courses.